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« Bien vieillir chez soi », rapport de l’ADIL

L’ANIL (Agence Nationale pour l’Information sur le Logement) a publié en mars dernier un rapport sur les conditions du logement de nos ainés et propose une étude qui aborde le parcours résidentiel de nos seniors dans leur diversité et la manière dont les politiques locales de l’habitat s’en saisissent.

« La prise en compte des besoins en logement des seniors est largement influencée par l’approche biomédicale de la vieillesse et les problématiques sanitaires associées au grand âge. Les représentations de la vieillesse renvoient à la dépendance - souvent renommée « perte d’autonomie » dans les dispositifs publics -, à la maladie et au handicap. Si la dégradation de la mobilité ou l’apparition de troubles cognitifs font partie de la vieillesse, l’isolement potentiel et la diminution des ressources sont également des vulnérabilités inhérentes aux grandes ruptures des parcours de vie du 3ème âge. Celles-ci peuvent survenir avant l’apparition des troubles d’ordre médicaux comme le départ à la retraite et le veuvage et ainsi rendre inadéquat le logement avant de le rendre incompatible avec le maintien à domicile lorsque les difficultés motrices s’installent : parce qu’il coûte trop cher, parce qu’il est trop éloigné des services, parce qu’il n’est pas bien desservi par les transports, parce qu’il est trop grand…Une mobilité vers un habitat plus adapté est pourtant difficilement envisagée, car perçue comme difficilement faisable au regard d’un double coût financier et humain si elle n’a pas été suffisamment anticipée. Or l’anticipation suppose une forme d’acceptation à laquelle les représentations de la vieillesse n’invitent pas et requiert un bon niveau d’information » tant pour mobiliser les aides que pour connaître les alternatives qui s’offrent près de chez soi.

Si le rapport insiste notamment sur les aides d’adaptation au logement, il souligne également le manque de moyens financiers de la part des propriétaires occupants. Mais rester chez soi ne favorise pas forcément le lien social. Or, le lien social, particulièrement chez les femmes et en ruralité, est un facteur majeur du bien vieillir.

Le béguinage représente une alternative réelle du bien vieillir chez soi. Ce mode d’habitat, unique en son genre, véhicule des valeurs d’entraide et de partage, de solidarité et de bienveillance. Cette solution propose de recréer à l’échelle du béguinage une vraie vie de quartier ou de village. Le béguinage répond à la problématique d'isolement et de solitude des personnes âgées. Les résidents profitent de l’intimité de leur logement, de leur liberté, tout en profitant des activités de la communauté.

Villa Selva proposent aux communes rurales la faculté d’offrir à ses citoyens une solution d’habitat adapté à taille humaine leur permettant de bien vieillir dans leur bassin de vie. Le béguinage développe le sens du partage et défend des valeurs bienveillantes envers ses résidents et leurs familles.


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